La tradition byzantine de la peinture est venue sur Russie avec le christianisme et la construction de temple : on ornait des temples par les mosaïques et les fresques. La peinture de temple se distinguait par le caractère spiritualisé et la canonicité sévère. Les images expressives réalisaient l'idée de la supériorité de l'esprit sur la chair.
Une autre innovation apportée par le christianisme était l'icône (du mot grec « eikon » que signifie la représentation, l'image), présentant la représentation de Jésus-Christ, de la Notre Dame et des Saints. A cette innovation on ajoutait la signification sacrée. Les icônes ont remplacé les idoles en bois symbolisant les dieux païens.
La peinture russe atteint le niveau le plus haut du développement sur la frontière des XIVème-XVème siècles. L'épanouissement de l'art d'icônes lié à l'activité de trois maîtres éminents de la peinture d'icônes Féophane Grec, Andreï Rublev et Dionissy arrive sur cette période-là.